auteur: @Charliban
Cette semaine j’ai eu le privilège d’assister à la présentation du Domaine Masi (www.masi.it) par son propriétaire, en la personne de Sandro Boscaini, grâce à l’initiative de la Chambre de l’Industrie de Vérone (www.confindustria.vr.it): Serate di Marca.
La soirée a débuté par une visite de la cave historique de Masi au coeur de la Valpolicella, à Sant’Ambrogio:
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De par la qualité des commentaires et des détails fournis par notre guide durant la visite, au parfum de culture qui se dégageait de ces lieux, on comprenait rapidement que pour une fois, nous n’avions pas à faire avec un producteur italien lambda. Le détail qui m’a le plus marqué, c’est le passage quelques mois auparavant de la dessinatrice iranienne Marjane Satrapi, auteur de l’oeuvre désormais devenue internationalement célèbre Persepolis. Saurez-vous reconnaitre l’indice de son passage parmi toutes ces photos?
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Et la présentation par Sandro Boscaini de son activité ne fut qu’une confirmation de cette première impression. Il a compris depuis déjà bien longtemps qu’il fallait faire évoluer la manière de communiquer pour donner de la valeur ajoutée à son produit et à sa marque. Adieu les spot TV 30″ et les affiches 4 par 3 dans la rue, techniques trop commerciales et agressives pour le secteur du vin, qui ne permettent pas aux consommateurs de s’approprier le produit et d’engager une relation de qualité avec la marques. Bonjour Masi dans les magazines de luxe, dans les Duty Free d’aéroport, et désormais massivement sur les réseaux sociaux (Masi est parmi les 3 producteurs italiens les plus actifs sen terme de Communication Digitale, selon le classement Fleishmann Hillard, février 2014). Autre initiative importante, la culture et le mécénat à travers sa fondation (www.fondazionemasi.com): on y retrouve le Premio Masi, qui récompense des grandes personnalités italiennes et internationales (dont notre chère Marjane Satrai 😉 ) du monde du vin ou d’ailleurs, à travers une cuvée d’Amarone qui leurs ai spécialement dédiée. Autre nouvelle aventure culturelle depuis cette année, Costasera Contemporary Art (www.masi.it/contemporaryart) qui propose chaque année à un artiste de renommée mondiale de revisiter l’une de ses étiquettes. L’artiste 2013 est suédois, il s’appelle Ernst Billgren:
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Et cette vision de long terme porte aujourd’hui ses fruits: Masi fait partie des 3 seuls producteurs italiens capables de dépasser les 50 millions d’euros de chiffre d’affaire, avec un prix moyen de la bouteille supérieur à 5€. Mais cette stratégie ambitieuse et moderne ne vas pas sans quelques frictions avec le contexte local. Et Sandro Boscaini le regrette lui-même. Ca ne le rend pas plus heureux de votre son groupe avec une notoriété internationale dans le monde du vin plus forte que Valpolicella, Amarone, ou encore Verona. Mais la région étant minée depuis des décennies par les divisions internes, un manque de collaboration chronique et surtout une absence totale de vision, le groupe MASI n’a eu d’autre choix que de faire évoluer son identité de producteur de la Valpolicella, à celle de producteur de la Vénétie, avec désormais Venise comme décor principal de son imaginaire à l’international: http://www.masi.it/eng/venetian_values.
Vous pouvez retrouver ci-dessous les points les plus importants de la présentation de Sandro Boscaini:
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