Ouverture de “Qasti”, le bistrot libanais du chef Alan Geaam

Le chef Alan Geaam ouvre son bistrot Qasti ou « mon histoire », en plein cœur de Paris.

Le chef Alan Geaam ouvre son bistrot libanais Qasti, dans le 3ème arrondissement de Paris. Une adresse au cœur du Marais pour un projet de cœur…

Février 2020 sera une étape de plus dans la carrière du chef Alan Geaam puisqu’il vient d’ouvrir Qasti, ce qui signifie « mon histoire » en libanais.

Alan Geaam

« Qasti c’est non seulement un bistrot où l’on peut déguster une cuisine libanaise sincère mais c’est aussi un lieu de gastronomie où l’on découvre avec panache que la cuisine libanaise peut-être moderne et actuelle » affirme le chef.

Déjà à la tête de son restaurant éponyme, étoilé Michelin depuis 2019, il décide d’ouvrir ce bistrot pour montrer toute la diversité de la cuisine libanaise, une diversité aussi bien de mets ou de textures, que de recettes allant des mezzés à la salade en passant par les mijotés ou les grillades épicées… Cette cuisine dite d’expérience est entièrement façonnée mains mais avec le cœur !

Freikh à l'agneau confit

Le chef, fort de son savoir-faire français depuis plus de 20 ans, propose chez Qasti des plats libanais modernes à partager. Ici, la famille, la joie, le partage et la convivialité sont les maîtres mots. Qasti ou le rendez-vous incontournable de la bistronomie libanaise !
« C’est un vrai retour aux sources pour moi, et je suis fier de pouvoir faire découvrir aux français, aux parisiens la cuisine qui a bercé mon enfance. Une cuisine originelle, bercée d’influences personnelles, servie avec tous les codes d’un bistrot français. Un rêve pour moi ! » ajoute Alan Geaam.
La carte
Pour débuter, les très fameux mezzés sont incontournables. A partager, le végétarien (avec entre autres le chausson fêta/menthe et le caviar de topinambour), le marin (avec le poulpe à la mélasse de grenade et la feuille de vigne à la langoustine), le carnivore (avec entre autres le samoussa de viande et le houmous/noisette d’agneau) ou le mixte (avec la mini cocotte de makanek et le falafel d’anguille fumée par exemple) ; Ils font l’unanimité !

Sayadieh de cabilaud, sauce tagine et bol de soupe Sayadieh

Ensuite une carte simple et de saison avec 4 plats au choix est proposée, suivie des gourmandises, elles aussi à partager. La formule déjeuner est à 21 euros (mezzés au choix et plat du jour) et un menu à la carte est également suggéré à 42 euros avec mezzés plat et dessert à partager. Le semainier propose les plats du jour : boulette de viande assaisonnées au four avec pomme de terre le lundi ou bien le Mougrabieh Poulet (ragout de boules de pâtes, pois chiche, poulet et épices) le mardi et le chiche barak (soupe de yaourt et ravioles) le mercredi…

Le chef met un point d’honneur à ne cuisiner que des produits de saison, issus de producteurs responsables ou de la pêche durable. Ainsi chez Qasti l’anti-gaspillage est de rigueur, le maximum est recyclé ou utilisé à bon escient. Une cuisine moderne en tout point. Alors que les maraîchers fournissent Qasti de leurs dernières pépites, le chef ramène du Liban les condiments et épices en tout genre… Chaud devant !

Quant à la carte des vins, elle suit la tendance. Une belle sélection de vins libanais a été mise à l’honneur comme le très plaisant vin rouge du domaine Ixsir ou Les Bretèches du Château Kefraya. De nombreux vins français sont aussi présentés. Tous les flacons ont été choisi pour apporter une alliance délicate et fruités aux mets.

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Le brunch du dimanche
C’est une institution parisienne, alors chez Qasti, qui évolue selon les codes du bistrot parisien, impossible de passer outre. Un brunch est donc servi tous les dimanches de 12h à 16h. Jus de fruits, boisson chaude, viennoiseries libanaises, mezzés et trois plats chaud au choix comme l’omelette Ojji aux herbes, sauce yaourt ou bien la cocotte œuf awarma et salade. Un buffet à volonté pour 39 euros par personne.
La salle
La salle qui comporte 30 places assises et une petite terrasse pour 10 personnes se pare de ses plus beaux atouts. La décoration a été imaginée et réalisée par l’agence Honneur Society. C’est leur deuxième collaboration avec le chef, puisqu’ils avaient déjà imaginé la décoration du restaurant Alan Geaam, rue Lauriston. Avec pour seule inspiration, le Liban, ils ont fait appel à divers artisans pour décorer les lieux. Ainsi, l’artiste Linnéa Andersson a paré les murs de magnifiques fresques dans les tons de bleus ce qui apporte à la pièce une belle luminosité. Le bois domine pour rappeler les cèdres et apporte la convivialité et la chaleur à la pièce. Chaque table est recouverte de marbre écaillé blanc et les chaises en bois amènent l’expression bistrotière qui règne sans aucun doute. Une ode aux pays des cèdres avec pour point d’orgue, le mur de chrome qui rappelle les reflets de la mer, un matin à Tripoli !
La salle est dirigée par Gordana Noël et d’une main de fée, elle ravit les convives. Les deux sous- chefs, libanais et libanaise savent retranscrire à la perfection la subtilité et la générosité insufflées par Alan Geaam. Quant aux desserts, c’est le chef pâtissier d’Alan Geaam depuis plusieurs années qui est aux commandes, Julien Noray, finaliste d’Objectif Top Chef en 2014 et récompensé par un dessert de bronze professionnel aux championnats de France en 2017.

A propos du chef Alan Geaam

Alan Geaam, surnommé par la presse « alchimiste des saveurs » est un chef aux multiples influences, passionné et déterminé. Après avoir connu deux guerres civiles au Libéria puis au Liban, sa famille fuit aux États-Unis, Alan n’a que 12 ans. Jeune adulte, il fera son service militaire au Liban dans les cuisines de son régiment. Il y apprend le respect des ordres, la ténacité et devient vite créatif et passionné. Il décide ensuite de voyager pour découvrir l’Europe et sa diversité. Après Milan et Prague où il découvre différentes cuisines et traditions, c’est en 1999, à seulement 21 ans, qu’il arrive à Paris avec pour seul compagnon de route, son sac à dos. Il n’a qu’une idée en tête, découvrir la gastronomie française qui fait tant parler d’elle à l’international. Ne parlant pas la langue, il apprend seul et sera successivement plongeur, commis ou apprentis. Autodidacte, il découvre la cuisine grâce aux livres et à ses différentes expériences. Fort d’une ténacité hors norme, en 20 ans, il s’est façonné une identité culinaire, il transforme à la perfection les textures, met en avant le produit, mélange les saveurs et associe les goûts. Sa cuisine est gourmande et généreuse, à son image. Il possède aujourd’hui trois restaurants à Paris : l’Auberge Nicolas Flamel, son restaurant éponyme « Alan Geaam » couronné d’une étoile Michelin en 2019 qui devient le rendez- vous incontournable de la haute gastronomie et Qasti, son bistrot libanais. Seul étoilé de la diaspora libanaise, il met en lumière toutes ses influences et ses talents innés.

Informations pratiques

Qasti
205 rue Saint Martin 75003 Paris Téléphone : +33 (0)1 42 76 04 32

https://www.qasti.fr/
www.alangeaam.fr
Ouvert 7j/7
Du lundi au samedi de 12h à 14h et de 19h à 22h30 Brunch buffet les dimanches de 12h à 16h
Formule déjeuner : 21 euros (Mezzés aux choix et plat du jour) Menu à la carte : 42 euros (Mezzés aux choix, plat et dessert à partager) Brunch à volonté le dimanche : 39 euros