Les cinq sens de Mouton Cadet Rothschild

« Or donc nous avions trouvé, chez un docte marchand, dans le nord-est de Paris, vers La Villette, une bouteille de vieil Yquem, année 1947, qu’il avait achetée à l’ancien restaurant de la gare de l’Est, qui, lui-même, tenait cellier en des carrières oubliées, sous terre – un flacon de catacombes. On rapportait que la carte des vins y ressemblait à un dictionnaire que les amateurs venaient consulter longuement, sans dîner toujours ou bien des jours avant de s’attabler » (Michel Serres, Les cinq sens, Ed. Grasset 1985)

Les cinq sens est d’abord un livre d’un philosophe que j’adore, au moins pour son oeuvre sur le mal propre, Michel Serre. Son dernier livre que j’ai bien aimé également a été dédié à la Biosphère et au développement durable, un sujet qui, depuis que je suis maman, me touche beaucoup, mais qui n’a rien à voir avec le sujet de mon post.

Loin de tout ça, plus simplement Les cinq sens est aussi le nom d’une série d’ateliers ouverts au grand publique et organisés par la marque Baron Philippe de Rothschild, qui produit aussi des vins légers et festifs pensés pour les jeunes et leurs soirées entre amis, la ligne Mouton Cadet, crée en 1930.

Moi j’ai eu la chance d’y participer une fois, pas loin de la tour Eiffel, et j’ai beaucoup aimé le concept !

D’abord c’est la vue qui est sollicitée, avec 4 pots remplis de différents typologies de terre (sable, argile, calcaire et… mince, j’ai oublié le 4ème 😉

Après c’est le nez, avec des aromes à reconnaître de Pamplemousse, Ananas très mûr, Acacia et un 4ème qu’encore une fois, j’ai oublié ! Mais ce sont les Arômes de Mouton Cadet Blanc !

Après c’est le goût, avec des petites mozzarelle à goûter après les avoir roulées dans différentes saveurs, comme le bacon, mais aussi la framboise et autre… le but c’est de goûter le vin rosé et blanc avec, et de s’apercevoir du changement de goût du vin par rapport aux différentes saveurs.

Avec le goût il y a les huitres Gillardeau aussi, mais moi je ne suis pas trop huitres crues, je les préfères avec des spaghetti, légèrement cuites on dirait, c’est surtout la texture en bouche qui me dérange, un peu comme les escargots, que je n’ai jamais pu manger, même si, quand j’étais petite, ma grand mère me proposait des escargots préparés de toutes les façons possibles.

Après encore du jambon cru, espagnol, avec le Rouge, fruité et élégant, et c’était parfait, vraiment, un mariage « con i fiocchi » on dirait en Italien.

Le quatrième sens sollicité est le toucher, on peut toucher des matières différentes, pour pouvoir imaginer d’une façon plus simple les mots tu vin qui font référence à des perceptions physiques, comme pour exemple la pèche, le velours, la soie.

Et voilà, l’ouïe, que malheureusement je n’ai pas eu le temps d’essayer… mais qui apparemment, capte les sons qui rythment la vie de Mouton Cadet, comme la pluie ou le pétillement de la fermentation.

Les vins : Mouton Cadet Blanc 2011, Mouton Cadet Rosé 2011, Mouton Cadet Rouge 2010.

Les réseaux sociaux: avant les fêtes un concours a été organisé sur la page officielle facebook de Mouton Cadet, qui a déjà 8841 fans. Le prix à gagner? Le centre table de Mouton Cadet, le premier objet d’arts de la table dédié au vin. Il s’agit d’un centre table conçu par Cécile Chareyron, artisane reconnue et membre de l’atelier d’Art de France.

Le centre table Mouton Cadet sera aussi disponible au prix de 95 euros dans tous les magasins Talents jusqu’à la fin de janvier !

Sinon voici quelques souvenirs de l’atelier qui a sollicité mes 5 sens !

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