Des phtalates, perturbateurs endocriniens affectant la reproduction, dans le viseur des autorités chinoises

Les interdictions d’ores et déjà effectives dans différents pays de plusieurs molécules de phtalates,parabens et alkylphénols anticipent une évolution drastique de la réglementation européenne pour les produits de consommation.

COMMUNIQUE DE PRESSE:

Ces produits, employés à grande échelle dans toutes les matières plastiques, sont des perturbateurs endocriniens avérés qui affectent la reproduction ; certains sont suspectés de potentiel cancérogène.

Le Danemark, toujours en avance, a interdit l’utilisation de quatre phtalates (DEHP, DBP, DIBP et BBP) sans attendre l’union européenne en 2012. Le bisphénol-A, d’abord interdit seulement dans les produits de puériculture (2011) est désormais totalement prohibé dans tous les produits de conditionnement à vocation alimentaire depuis décembre 2012.

Les douanes Chinoises procèdent actuellement au blocage de différents produits agroalimentaires – dont les vins et les spiritueux – sur ce prétexte et multiplient les contrôles relatifs à ces produits !

Les vins élaborés au contact de matières plastiques (revêtement de cuve, tuyaux souples, corps de pompe, joints d’étanchéité, Flexytank™, Bag in Box™, container plastique, cuve…) de diverses natures et plus encore les spiritueux, en raison de leur plus forte teneur en éthanol (solvant d’extraction), manipulés ou transportés à un moment du processus élaboration au contact de matériaux du même type, peuvent être notablement contaminés par ce type de substances et exposés à des refus de commercialisation à court et moyen terme.

Un contrôle préventif des produits permet de réaliser un état des lieux sur l’état de pollution par ces substances critiques. Le contrôle des matériaux au contact et leur sélection permet d’éviter les pollutions futures par ces mêmes substances. Il est fortement recommandé de ne pas produire d’attestations de l’absence totale de ces plastifiants car elle pourrait être ultérieurement facilement contestée avec des conséquences très gênantes.

Service de presse : Canal Com // Noëlle Arnault agence@canal-com.eu – canal-com.eu