Vous aimez faire la fête chez vous ?
S’il y a une chose que j’ai appris en France c’est d’inviter les gens chez soi ! En Italie, du moins au Nord, on préfère sortir, et dès que j’invite quelqu’un à venir dîner à la maison, ce quelqu’un trouve toujours une excuse pour me faire sortir et aller en centre-ville pour prendre un verre dans la « piazza ».
Depuis que je suis à Paris, je m’amuse à découvrir les jolis appartements des amis et j’aime bien inviter les gens chez moi, même si limitée à de petits espaces.
Chez les amis on boit du vin, mais aussi de cocktails fait maison, une fois pendant un anniversaire, j’ai bu de la sangria et du punch, et c’était pas mal.
J’ai donc appris à faire des cocktails, vu que la cuisine, ce n’est pas ma vocation. Alors peut-être que dans l’art de la mixologie, je m’en sors mieux. :P, en plus il s’agit d’une jolie façon de faire le tour du monde.
On commence avec un produit que je viens de découvrir depuis très peu de temps, le Pisco chilien WAQAR. Il s’agit d’une eau de vie produite à partir du cépage Muscat plantée évidemment au Chili. (il y a du Pisco aussi au Perou). Le Pisco Waqar est un spiritueux qui garde tous les arômes du Muscat, en plus de la fraicheur reste. J’ai pu le déguster en trois différentes occasions, et les trois fois j’ai adoré ! Moi je ne bois jamais les spiritueux pur, et le Pisco ne fait pas exception, de plus que je n’en bois pas souvent.
Voici une recette très facile à faire :
Le cocktail 60-7 :
Versez 15 ml de Fernet Branca, conservé au congélateur, au fond d’un verre à shot. – Ajoutez une couche de 30 ml de Pisco WAQAR sur le dessus. – Dégustez!
Sinon j’ai découvert aussi une vodka assez spéciale, parfaite pour des cocktails au féminin, lors d’une soirée qui faisait le parallèle entre chaussures à talons et cocktails à base de Vodka Stoli. Moi, comme d’habitude, j’ai oublié de mettre les talons, en plus à Paris ça faisait tellement moche que je n’avais aucune envie de me séparer de mes bottes.
L’histoire de la vodka est très ancienne, son nom est dérivé de « voda », qui signifie « eau » en russe. Cette eau de vie est composée principalement d’un alcool de seigle ou de blé dilué dans l’eau de source jusqu’à environ 40°. La vodka a vu le jour vers 1450 au monastère de Tchoudovo qui se trouvait au Kremlin. A partir du 1474, le tzar Ivan III a instauré le monopole d’état sur la production et la vente de la vodka, et les gens étaient autorisés à boire de la vodka que pendant certains jours de l’année. Pendant le règne de Catherine II la vodka russe a rejoint en renommée le cognac français. En 1828 Nicolas Ier en a aboli le monopole.
En ce qui concerne plus particulièrement la vodka Stoli, il faut savoir que les champs sont localisés à proximité des distilleries.
A cause de la grande richesse des sols, ce blé est considéré comme l’un des meilleurs de toute la Russie. En plus il faut considérer qu’une attention particulière est portée à la qualité de l’eau. L’eau de la Vodka Stolichnaya provient de la région du Kalingrad et, en attendant le produit, est filtrée 6 fois. Une fois que le produit pur est ajouté, la vodka ainsi produite est alors filtrée 4 fois afin d’obtenir un produit d’une pureté unique.
Mais la plus pure en absolu c’est la Vodka Stoli Elit, qui en vertu du Freeze out treatment (procédé de filtration par congélation) conserve toutes arômes et propriétés organoleptiques du produit.
Mais ma préférée c’est la Vodka Stoli à la Vanille, crée en 1986 😉
Voici une jolie recette et quelques photos de ma rencontre décalée avec elle au 43 cocktails bar dans le 6éme arrondissement !
Stoli Red & Gold :
4 cl de Stolichnaya Premium Vodka
6 cl de jus de cramberry
2 tranches de citron vert
le tout allongé avec du 7Up (soda citron)