Dans un livre publié en 1896 et écrit par Michel E. Alouf on peut lire:
Baalbek, une des villes les plus connues de la Syrie, est située au pied de l’Anti-Liban, au nord de la plaine de la Békaa (l’ancienne Cœlésyrie), à 1170 mètres au dessus du niveau de la mer, à 34°, 10′ de lat. N. O. et 36.°,10′ de long. S. E. d’après le méridien de Greenwich. C’était autrefois une grande ville: grâce à sa position entre Tyr et Palmyre et aux avantages qu’elle offrait comme entrepôt commercial, elle se développa rapidement et devint une des villes les plus importantes de la Syrie.

À cette époque Baalbek faisait encore partie du grand royaume de Syrie.
En 1920, sous le mandat français, la plaine de la Bekaa est officiellement reconnue comme faisant partie intégrante du territoire libanais. Ce décret marque un tournant dans l’histoire du Liban, conférant au vaste site romain de Baalbek un statut emblématique au sein de la nouvelle nation. Dès lors, ces ruines majestueuses deviennent un symbole national, incarnant à la fois la richesse historique du pays et son héritage culturel millénaire.

Ça fait désormais 4 ans que je n’y suis pas retournée et je pense qu’il faudrait attendre encore un peu. Baalbek est de loin le lieu le plus suggestif que j’ai jamais visité, j’y suis allée des dizaines de fois, que ce soit pour me promener dans ses rouelles, visiter son site archéologique, aller manger des sfiha, visiter l’église ou me reposer à l’hôtel Palmira.

























Nichée dans la vallée de la Bekaa, Baalbek est un véritable joyau du Liban, alliant une riche culture et un patrimoine exceptionnel. La ville est mondialement connue pour ses imposants temples romains, dont le spectaculaire Temple de Bacchus, l’un des mieux préservés au monde, et le grandiose Temple de Jupiter qui domine le paysage, ainsi que celui de Vénus et Mercure. Le nom de Baalbek, qui signifie « Seigneur de la vallée » en phénicien, évoque son passé mythique et sacré. En vous promenant dans ses ruelles, vous découvrirez l’hospitalité libanaise, notamment à travers le sfiha, un plat traditionnel incontournable. L’hôtel Palmira, véritable institution, offre une immersion dans le charme d’autrefois, tandis que le Festival international de Baalbek, organisé chaque été, transforme la ville en un carrefour artistique vibrant. Les églises de la ville ajoutent une dimension spirituelle à cet écrin d’histoire, rappelant la coexistence harmonieuse des cultures. Baalbek est une invitation à un voyage dans le temps, où chaque pierre raconte une profonde histoire qu’il ne faut pas oublier.
De mon côté mon cœur est à Baalbek, dans ses ruines, dans ses rouelles, dans ses bazars, dans ses mosquées, ses églises, sa lumière a l’aube et au crépuscule, dans le chant du muezzin, dans le ciel étoilé où la voie lactée brille d’une lumière sans égales.
Je me contente, pour le moment, de déguster du vin libanais, j’ai récemment rencontré @eddiechami propriétaire passionné du domaine @merselwine que, en plus de produire du vin naturel incroyable, il le met dans des bouteilles simplement splendides. D’ailleurs sur les bouteilles de Lib Nat on y retrouve illustré le Temple de Bacchus de Baalbek.
Mais l’histoire du vin ce sera pour une autre fois!



